Des polars venus du froid

C'est le nouveau sujet de la "table à thème", nous vous y présentons des auteurs danois, finlandais, islandais, norvégiens et suédois. (Tous les livres ne sont pas présentés sur la table, la liste est à disposition).

(Les sculptures présentées sont de  M. Gérard Delaunay)

Dans les années 70 les éditions Planètes publient en France les aventures du commissaire Beck, personnage créé par le couple Maj Sjöwall (journaliste d'investigation) et Per Wahlöö (éditrice) qui sont tout deux passionnés de criminologie. Jusqu'à la mort de Per en 1975 ils écriront ensemble 10 romans.

Dans leurs écrits ils sont les premiers à exprimer leur vision de la société suédoise de l'époque, à en montrer l'envers du décor ; Les inégalités sociales sont faibles et la population immigrée est quasi inexistante mais ce modèle en apparence idyllique va voler en éclat avec le libéralisme économique.

Ils sont considérès maintenant comme les fondateurs du roman policier suédois.

Ensuite suivront Henning Mankell, Jo Nesbo, Gunnar Staalesen...

Mais c'est en 2006 avec la sortie en France du tome 1 de Millenium (Les hommes qui n'aimaient pas les femmes) que va débuter un véritable engouement pour les auteurs nordiques. Stieg Larsson est l'écrivain suédois le plus connu du grand public, sa trilogie culte s'est vendue à plus de 40 milions d'exemplaires dans le monde.

Un prix littéraire, le prix clé de verre, récompense chaque année depuis 1992 une oeuvre de littérature policière scandinave. Il est décerné par le Skandinaviska Kriminalsällskapet, association scandinave d'auteurs de littérature policière. Le prix tire son nom du roman La clé de verre de Dashiell Hammet et la récompense prend la forme d'une véritable clé de verre, fabriquée dans le Smaland en Suède.

Pour aller plus loin : le dossier bibliographique de Sofy Peugnez.

Annie H.